admin 01.10.2025 2

D’où vient le nom de mon héroïne : Gertrude Blanquette ?

Quelques personnes adorent le prénom de mon personnage fictif de romans, Gertrude Blanquette, et se demandent d’où il me vient. Je vous explique.

Quand j’ai commencé à imaginer mon héroïne, je savais que je voulais un personnage marquant, un peu grotesque, un peu tragique, mais surtout inoubliable.
Et pour ça, il me fallait un nom à la hauteur du caractère.
C’est là qu’est née Gertrude Blanquette.

Au départ, je me suis inspiré d’un personnage que j’adore : Adèle Blanc-Sec, l’héroïne de la série de bandes dessinées de Jacques Tardi, créée à la fin des années 1970 et dont je suis fan depuis tout jeune. C’était même l’une des premières bd que je lisais avec les Tuniques Bleues de Lambil début des années 80.
Adèle, c’est une aventurière parisienne, courageuse, mordante, ironique, plongée dans des intrigues surnaturelles et des mystères d’époque. J’aimais cette sonorité : un prénom ancien, suivi d’un nom bien français qui claque.
Je voulais retrouver ce même équilibre, ce mélange de familiarité et d’originalité.

Comme mon personnage à moi est plus âgé, plus acariâtre aussi, il me fallait un prénom d’un autre temps, quelque chose qu’on n’entend plus trop aujourd’hui.

Livre ici

D’ailleurs, le prénom m’est un peu arrivé juste avant l’écriture du roman (juillet-août 2025), après être tombé, par hasard, sur un petit livre sur Amazon pour les enfants qui racontait l’histoire d’un poulpe grognon et ronchon nommé Gertrude.
Là, j’ai eu un déclic : c’est elle !
Ce nom avait tout — la sonorité, la personnalité, et même une touche d’humour involontaire.

« Gertrude » s’est alors imposé naturellement. Il a ce petit côté désuet, un peu raide, qui colle parfaitement à mon héroïne.
Pour la petite anecdote exclusive : le premier prénom que j’avais choisi était Mauricette, en hommage au personnage secondaire (amie aux cookies de la mère Michel) de mon second  jeu vidéo GrandMa Badass (2021).

Restait le nom de famille.
Je voulais quelque chose de franchouillard, facile à retenir, avec ce petit goût du terroir qui ferait sourire.
En cherchant un équivalent à « Blanc-Sec », j’ai pensé à la blanquette — ce plat bien français, généreux, un peu vieillot, mais indémodable.
Et là encore, ça a fait tilt : Gertrude Blanquette, c’était exactement ce qu’il me fallait.

Depuis, ce nom s’est ancré comme une évidence.
Il résume tout ce que j’aime dans ce personnage : son côté vieux jeu, son tempérament explosif, et cette saveur typiquement française que j’essaie d’insuffler à mon roman.

Et je peux te dire qu’avec un nom pareil, Gertrude Blanquette n’a pas fini de mijoter dans ma tête…

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  1. Merci pour l’explication qui est tout à fait cohérente et qui effectivement correspond tout à fait aux personnages du livre et de cette vieille femme acariâtre, je vous félicite pour cette œuvre qui m’a vraiment plu. Bonne continuation, j’attends la suite avec impatience.

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