Biographie de Romuald Serrado
Je suis né en 1972 à Fréjus, dans le Var.
Dès le collège, en 5e et 4e, j’ai découvert que j’adorais raconter des histoires. Les cours de français et de dessin étaient mes terrains de jeu favoris.
J’y trouvais une liberté que je n’ai jamais vraiment quittée.
Dans les années 80, j’ai poursuivi des études dans des écoles de dessin publicitaire et artistique.
Puis la vie m’a fait passer par plusieurs chemins : GO au Club Med, DJ, agent de sécurité… des expériences variées, humaines, souvent intenses, qui m’ont appris à observer les gens et leurs comportements.
En 2002, j’ai fondé Adipson, mon agence web, et plongé dans l’univers de la publicité. Pendant plus de vingt ans, j’ai conçu logos, mascottes, flyers, sites internet et rédigé du contenu web optimisé SEO.
À partir de 2019, j’ai développé trois jeux vidéo indépendants, jusqu’en 2024 sous la marque Adipson Studio. Ces projets étaient pour moi le moyen idéal d’allier tout ce qui me passionne : le dessin cartoon et mon passé de dessinateur de BD amateur, le scénario pour tisser les histoires, et la programmation que j’avais abordée dès le début des années 80 en codant mes premiers jeux vidéo sur un Commodore 64, à l’âge de 11 ans.
Alors, en 2025 et à 53 ans, j’ai décidé de me lancer pleinement dans l’écriture de romans. Un retour à mes premiers amours d’enfance : les mots, les personnages, les émotions.
Mon premier roman, Gertrude Blanquette, le poison des HLM, a donné le ton.
On y rencontre Gertrude, une perverse narcissique qui se dissimule sous l’apparence d’une femme ordinaire. Elle tente de contrôler sa cité HLM avec une férocité despotique.
C’est une histoire où le drame et la dérision s’entrechoquent, où l’on rit autant qu’on grince des dents.
J’y ai développé ce que j’appelle un style “page blanche” : une écriture aérée, directe, sans fioritures, qui laisse respirer le lecteur et lui permet de s’immerger naturellement dans le récit.
Un style qui ne cherche pas la perfection littéraire, mais la sincérité du moment, l’émotion brute.
Mon second roman, Lâche ton com ou crève !, explore un tout autre univers : celui du thriller contemporain.
Lâche ton com ou crève explore la lente dérive d’un écrivain ordinaire face à l’indifférence du monde numérique, mêlant satire du milieu littéraire en ligne, humour noir et suspense psychologique, jusqu’à ce que le lecteur lui-même se demande où s’arrête la fiction et où commence la folie.
Écrire, pour moi, c’est raconter la vie telle qu’elle est, parfois crue, souvent drôle, toujours humaine. C’est donner une voix à ceux qu’on n’entend pas assez, et inviter le lecteur à partager un moment vrai, sans artifices.
20 ans dans les cités du 78, des souvenirs, des traumatismes, des histoires…
Toute ma jeunesse s’est déroulée dans des cités HLM, avec des séjours dans certaines des zones les plus redoutées des Yvelines et de Vénissieux.
De 1973, après ma naissance à Fréjus dans le var, à 1980, j’ai vécu à la cité Beauregard à Poissy (78).
Pendant mes onze premières années, j’étais déjà plongé dans les conflits de voisinage, l’insécurité ambiante et cette peur de traîner dans des caves fermées par de simples portes en bois.
C’était un environnement où l’horreur côtoyait le quotidien : on y trouvait même parfois des têtes décapitées dans les poubelles.
Ces expériences marquantes ont profondément imprimé en moi la mémoire des tensions et absurdités de la vie en cité.
Après 1980, mon parcours m’a conduit à la cité André Chénier à Achères, toujours dans les Yvelines. Là encore, j’ai baigné pendant plusieurs années dans ce climat de voisinage tendu, observant des situations conflictuelles entre voisins qui s’inscrivaient durablement dans ma mémoire.
Puis vint un passage de deux ans, début des années 90, aux Minguettes, à Vénissieux, dans le Rhône…la pire de toutes !
Des histoires de braquages, d’armes dissimulées, ou de racket de chauffeurs de bus berçaient mes soirées avant que je ne m’endorme… Cette cité, connue pour sa violence, m’a confronté à des situations brutales et souvent sordides, étroitement liées aux conflits de voisinage dont on retrouve quelques brides dans mon premier roman.
Puis je me suis installé dans un petit village de pêcheurs du Var, les Salins d’Hyères, auprès de ma famille maternelle, où j’ai enfin pu apaiser mon esprit.
Pourtant, les souvenirs de ces banlieues et des tensions qui ont marqué ma jeunesse ne m’ont jamais quitté.
Ils sont restés ancrés en moi, et c’est cette mémoire, ce mélange de peur, de violence et d’absurdité, qui est devenu le moteur de mon premier roman, trente ans plus tard, et qui continuera certainement d’alimenter les suivants. Ces expériences, tout comme celles de mes précédentes cités, ont constitué le socle de mon imagination pour mes romans.
Au fil des décennies, mon inspiration s’est également nourrie d’histoires plus contemporaines, souvent surprenantes ou loufoques, découvertes à travers des émissions télévisées sur lesquelles je reviendrai un peu plus bas.
Mon premier roman
Ces récits réels ont été une source inépuisable pour imaginer des situations fictives, décalées mais crédibles, qui peuplent désormais mes romans.
C’est ainsi qu’est née la première cité de ma première héroïne, Gertrude Blanquette, où se mêlent tensions, absurdités et intrigues surprenantes.
Mais c’est dans l’écriture romanesque que mon cœur s’est pleinement exprimé.
Mon premier roman, Gertrude Blanquette, le poison des HLM, est une chronique sociale teintée d’une comédie noire, où se mêlent des tranches de vie vécues par de nombreuses personnes en France et dans les cités, observées dans des émissions télé comme la « Guerre des Voisins » (RMC BFM) ou encore « ça peut vous arriver » (M6), et parfois amplifiées par une imagination débordante…
À travers ce récit, je dépeins avec humour et mordant les absurdités et les vérités cachées du quotidien, invitant le lecteur à sourire, à réfléchir, et peut-être à se reconnaître.
D’ailleurs, il est peut-être nécessaire de le rappeler mais mes romans sont des œuvres de fiction.
Les personnages, lieux et événements décrits sont imaginaires. Une chronique sociale et comédie noire où l’imaginaire s’amuse en effet à tordre la réalité dans tous les sens.
Toute ressemblance avec des personnes réelles dans mes romans fictifs, vivantes ou disparues, serait donc purement fortuite ou une pure coïncidence…ou simple paranoïa.
Mais pourquoi ce nom de Gertrude Blanquette pour mon personnage de fiction torturé ? La réponse est ici !






