𝗡𝗼𝘁𝗲 𝗮̀ 𝗺𝗲𝘀 𝗳𝘂𝘁𝘂𝗿𝘀 𝗹𝗲𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿𝘀.

Dans mes récits, j’adopte une écriture moderne qui privilégie la fluidité et la proximité.
Les phrases restent courtes, rythmées, presque comme une respiration naturelle.
Le vocabulaire emprunte au quotidien : mots simples, expressions actuelles, tournures qu’on entend dans une conversation ou qu’on lit dans un message.
Les dialogues coulent sans artifices, les descriptions s’effacent au profit de l’immédiat. Pas de longs détours : une image, une sensation, un sentiment, et l’on passe à la suite.

Un texte aussi tranché et nerveux que moi…Mon inspiration vient des séries qu’on regarde d’un trait, des fils qu’on suit sur les réseaux, du texto qui fait tilt à la première lecture.
( j’adore la série canal Bref par exemple )

Certes, cette approche crée une lecture légère, vivante, qui s’adapte au rythme d’aujourd’hui…et peut surprendre les puristes.
Elle laisse place à l’émotion brute, à l’humour discret, à la vérité des personnages sans fard.

C’est ma manière d’écrire depuis Gertrude Blanquette, mon premier roman, jusqu’à Lâche ton com ou crève, le second, et le troisième, en cours d’écriture depuis un mois déjà.

À propos de l’usage des alinéas

L’usage des alinéas dans un roman relève avant tout d’une convention typographique, non d’une règle immuable.
Traditionnellement, chaque paragraphe débute par un retrait qui marque la reprise du récit. Pourtant, cette pratique, héritée de la mise en page classique, n’est pas une nécessité absolue.

Anticonformiste, rebelle dans l’âme et seul maître à bord de ma ligne éditoriale, il fallait bien que je me démarque, non ?

Pour ma part, j’ai choisi de n’utiliser l’alinéa qu’à la première phrase de chaque chapitre. Ce choix n’est pas un oubli, mais une volonté esthétique : celle de donner à mes textes un aspect plus continu, plus fluide, presque comme un souffle narratif ininterrompu. J’aime que le lecteur entre dans le chapitre comme dans un mouvement d’ensemble, sans ces marques visuelles répétées qui rappellent la mécanique de la mise en page.

L’important, à mes yeux, n’est pas de suivre une norme, mais de rester cohérent et lisible. Tant que la structure du texte guide naturellement la lecture, la liberté typographique devient un prolongement du style — une manière d’accorder la forme au rythme du récit.

Bien entendu, lorsque je soumets mes manuscrits aux maisons d’édition, je m’adapte naturellement et propose l’exemplaire au format traditionnel, avec alinéas.
Les versions personnelles ne sont disponibles que dans le cadre de mes propositions de livres en auto-édition.

Le style « page blanche » : l’art du vide qui parle

Le style « page blanche » consiste à écrire en enlevant. On retire les adjectifs inutiles, les descriptions redondantes, les explications psychologiques.
Reste l’essentiel : un mot juste, un silence, un blanc.
Une phrase courte.
Un saut de ligne.
Un vide qui pèse. Le lecteur comble. Il imagine la pluie sans qu’on la nomme. Il sent la peine dans un regard fixe. Le blanc de la page devient un outil narratif, plus fort que dix lignes de métaphores.
C’est ce style que j’ai choisi.
C’est mon style d’écriture.
Je ne dis pas « le cœur brisé ».
Je dis : Il est parti.
Et c’est assez.

Je suis donc très influencé par le style « page blanche » de Raymond Carver : une écriture dynamique, épurée, rythmée et vive, où chaque mot est choisi avec précision et où le vide entre les lignes parle autant que le texte lui-même.
Son minimalisme caractéristique repose sur des phrases courtes, sans ornements inutiles, qui vont droit à l’essentiel ; ses silences expressifs (sous-entendus, non-dits, ellipses) portent une intensité émotionnelle profonde ; son réalisme brut dépeint la vie ordinaire – couples en crise, solitude, alcool, précarité – avec une apparente froideur qui cache une grande humanité ; ses dialogues naturels, presque banals, sonnent juste et lourds de sens ; enfin, sa simplicité crée une ampleur inattendue : une page aérée peut contenir tout un drame humain.

C’est cette force dans la retenue, ce rythme oral et cette vérité crue que je cherche à retranscrire dans mon propre style.

Alors, on se lance et on plonge ensemble dans mon univers ?

Si vous cherchez des histoires qui se lisent comme on vit : rapidement, intensément, avec le cœur qui bat un peu plus fort, alors mes romans sont faits pour vous.
N’hésitez pas à ouvrir une page. Vous y retrouverez peut-être le reflet de vos propres instants.

Pour saisir exactement ce style en action, des extraits de mes romans sont disponibles sur ce site :
https://romuald-serrado.com/category/extraits/

Une lecture de quelques lignes suffira à vous convaincre et à comprendre mon style, que je ne changerai pour rien en monde…c’est moi dans la vie, c’est moi dans mes textes, c’est moi dans mes mots, c’est moi tout court…

Romuald Serrado

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